Abstract

Between 1933 and 1965, increasing participation by organized labour in private charity, and, in particular the federated appeals, was part of a conscious remaking of class relationships and their social meanings. Engineered during and after World War II by labour and social work leaders, this exercise entailed redescribing “charity” to minimize conflicts over material relief and to emphasize the “feminine” aspects of social service. It also involved having working-class people serve as peers in the leadership structure of social agencies. More than just a pragmatic alliance founded on a shared policy agenda, this labour-social work co-operation was an exercise in reconciling, in an egalitarian way, cultural differences of class with community belonging.

Abstract:

Entre 1933 et 1965, l’engagement accru des syndicats dans le milieu caritatif, suite en particulier aux appels fédérés, a fait partie d’une redéfinition consciente des relations de classe et de leur signification sur le plan social. Conçu pendant la seconde guerre mondiale par les dirigeants des syndicats et de l’assistance sociale, cet exercice nécessitait une réévaluation du terme “charité” afin de minimiser les conflits portant sur les aides matérielles et de souligner les aspects “féminins” des services sociaux. Il entraîna aussi la participation, à part égale, de membres de la classe ouvrière à la structure dirigeante des services sociaux. Plus qu’une simple alliance pragmatique fondée sur un agenda politique commun, cette coopération entre le monde des syndicats et de l’assistance sociale, fut un exercice de réconciliation, de façon égalitaire, entre les différences culturelles de classe et l’appartenance communautaire.

pdf

Share