Abstract

This article sets out to ascertain what can be done to provide better, more substantive, representation for all women. It begins by discussing the representation of women as a group, then critically assesses various reform proposals, including the suggestions of advocates of group-based representation. Such recommendations, it is argued, tend to fall short, as they build on limited liberal democratic theories and practices. In contrast, this article makes a case for more and different kinds of democracy. What is required is a synthesis of the conventional and non- conventional, where liberal democracy is transformed by an infusion of radical democratic potential. A greater and more formal role for social movements in policy discussion and the decision-making process, a politics based on inclusion and intersecting identities, is contemplated through illustrations from Canada and abroad.

Abstract:

Cet article entreprend de répondre à la question suivante: comment assurer une meilleure représentation, plus substantielle, pour les femmes et leurs diverses voix, besoins et désirs? Pour répondre à cette question, l’article commence par problématiser la représentation des femmes en tant que groupe. Il évalue ensuite, de façon critique, diverses propositions de réforme, y compris les suggestions relatives aux défenseurs de la représentation de groupe. On argumente que de telles recommandations tombent souvent à plat puisqu’elles sont construites sur des prémisses démocratiques libérales erronées. Par contraste, l’article établit le bien-fondé de plus de démocratie de différentes sortes. Ce qui est requis, c’est une synthèse du politique conventionnel et non conventionnel, où la démocratie libérale est transformée par l’infusion d’un potentiel démocratique radical. On contemple une vie politique axée sur l’inclusion, les identités croisées et des institutions intéressantes, concrétisée ensuite par des illustrations tirées du Canada et de l’étranger.

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