Abstract

The author explores the changing relationships between women’s movements and majority-culture nationalisms in British and English Canada in four periods. Rejecting any essential relationship between “feminism” and “nationalism,” she argues that it is the context of a relationship that shapes its character. Her analysis begins with the links between maternal feminists and British-Canadian nationalisms. She then explores links between feminisms and Canadian nationalisms at three points since the 1960s, demonstrating that the relationships vary over time because both feminism and nationalism changed. The author concludes that the positive link English-Canadian women enjoyed with nation-building is a thing of the past, since there is little political space in current reactionary Canadian nationalisms for women or feminist goals.

Abstract:

L’auteure explore les relations changeantes entre les mouvements des femmes et les nationalismes des cultures majoritaires du Canada britannique et anglais au cours de quatre périodes. Rejetant toute relation essentielle entre le féminisme et le nationalisme, elle prétend que c’est te contexte d’une relation qui définit son caractère. Son analyse commence avec les liens entre les féministes maternelles et les nationalismes canadiens-britanniques. Elle explore ensuite les liens entre les féminismes et trois nationalismes canadiens-anglais et « canadiens » à trois moments différents depuis les années 1960, et démontre que les relations ont varié au cours des époques alors que le féminisme et le nationalisme changeaient eux-mêmes. Elle conclut que le lien positif dont ont joui les femmes canadiennes-anglaises avec l’avènement de la nation est une chose du passé, puisque l’espace politique est trop petit au sein des nationalismes canadiens réactionnaires actuels pour accommoder les objectifs féministes.

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