Abstract

Abstract:

Comme on utilise de plus en plus de données fiscales administratives en analyse économique, il est important d'examiner la mesure dans laquelle ces données comportent des inexactitudes–par exemple, à cause des avis de redressement et des déclarations de revenus produites en retard. Dans cet article, l'auteur analyse cette question en utilisant des registres de populations liés aux déclarations de revenus produites à temps et en retard durant la période 1990–2010. Ses résultats montrent que de 3,5 pour cent à 4,8 pour cent des contribuables font leurs déclarations en retard chaque année. Toutefois, les conséquences de ce phénomène sont en général peu importantes et ne biaisent pas les évaluations des distributions de revenus, des statistiques agrégées ou des inégalités. Cette étude contribue donc à éclairer l'idée que l'on a des avantages relatifs de l'utilisation de données administratives plutôt que de données d'enquête.

Abstract:

Amid an increasing reliance on administrative tax data for economic analysis, the extent to which such data are confounded by income tax reassessments and delayed tax filing requires examination. This article provides novel insight into this issue using population records of initial and delayed Canadian tax filers for 1990–2010. The results show that 3.5 percent to 4.8 percent of tax filers delay filing their returns each year. However, the consequences of this behaviour are generally small and do not bias estimates of income distributions, aggregate statistics, or inequality. These findings inform discourse about the relative merits of using administrative versus survey data in economic analysis.

pdf

Share