Abstract

A second season of excavation was conducted in 2015 at Gerace (Enna province, Sicily). In the small late Roman villa of ca. 370/375 ad identified by earlier work, the largest room, in the west wing, was found to have a floor of opus signinum, but the west corridor, in contrast to the mosaic-paved south corridor, had a floor of beaten earth throughout its life. The villa may never have been completely finished, even though occupation debris suggests it was frequented for much of the fifth century. Of the small freestanding bath-house at a higher level alongside it, only a single heated pool had survived later demolition. In its place two storerooms were inserted deep into the earth for efficient insulation. In the fire that destroyed the villa ca. 450/530 ad, a date supported by C14 analysis, the contents of these stores were carbonized: a huge cache of thousands of seeds, principally barley but also including wheat, grapes, and legumes, was uncovered there. The much larger, earlier store-building to the east, provisionally dated to ca. 325/350 and destroyed ca. 360, is now shown to have been a basilican structure. Three earlier phases of building have been detected below it; there is also a sherd of Attic Black Figure pottery, attesting activity at Gerace ca. 500 bc. A further 37 examples of stamps on roof tiles were discovered, including a single example from a hitherto unrecorded die; they were all part of the production, probably on site, of Philippianus, the likely owner of the Gerace estate in the late fourth century. After the fire of 450/530 ad, early Byzantine structures (seventh century?), much disturbed by the plough, occupied part of the site of the late Roman villa.

Résumé:

Une deuxième saison de fouilles a été menée en 2015 à Gerace (dans la province d’Enna en Sicile). Dans la petite villa romaine tardive qui a été précédemment identifiée et datée de 370/375 après J. C., la plus grande pièce, située dans l’aile ouest, a révélé un plancher d’opus signinum, alors que le corridor ouest, contrairement au corridor sud pavé en mosaïque, a conservé un plancher de terre battue. La construction de villa pourrait ne jamais avoir été complétée, même si les débris d’occupation suggèrent qu’elle a été en activité durant une grande partie du Ve siècle. Du petit complexe balnéaire autonome jouxtant à un niveau plus élevé, seule une piscine chauffée a survécu à la démolition. À cet endroit, deux entrepôts ont été creusés profondément dans la terre pour une isolation efficace. Lors de l’incendie qui a détruit la villa en 450/530 après J. C. – une date confirmée par l’analyse au carbone 14 –, le contenu de ces entrepôts a été carbonisé : un important dépôt de milliers de graines, principalement de l’orge, mais aussi du blé, des raisins et des légumineuses, y a été découvert. Le magasin plus large et plus ancien à l’est, daté provisoirement de 325/350 avant J. C. et détruit vers 360, s’est finalement révélé être une structure de type basilique. Trois phases antérieures de constructions ont été repérées sous celle-ci; un tesson de céramique attique à figure noire témoigne même d’une activité à Gérace aux environs de 500 avant J. C. En outre, 37 autres échantillons d’étampes sur tuiles de toit ont été découverts, incluant un exemple unique d’une matrice jusqu’alors non enregistrée; ils font tous partie de la production, probablement locale, de Philippianus, le probable propriétaire du domaine de Gerace à la fin du IVe siècle. Après l’incendie de 450/530 après J. C., une partie du site de la villa romaine tardive est occupée par des structures, très endommagées par la charrue, datant de la période byzantine ancienne (VIIe siècle ?).

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