Abstract

This critical ethnographic case study draws on Indigenous and minority students’ process of learning English as a Foreign Language (EFL) in Mexico. The study specifically focuses on students who enrolled in a program called A wager with the Future. The aim of the study is to identify and understand contributing factors in these students’ struggles with the process of learning English by focusing on factors that influence their investment in EFL. The research is framed by (critical) applied linguistics and post-colonial theories that favour the integration of an understanding of these students’ socio historical context in their learning of English, and question (unequal) power relationships between languages and cultures in Mexico. The methodology was designed to ensure trustworthiness by adopting multiple data collection techniques, and to decolonize the research process by using participatory methods that featured researcher/participant co-analysis of the data. On a macro level, findings show that students enrolled in the program experience a relationship with English that is rooted in Mexico’s colonial legacies (as expressed through discrimination in the EFL classroom), which has an impact on their subjectivities; specifically, they feel afraid and inferior in the EFL classroom. On a micro level, the programming adopted in the university’s Language Department does not draw on diverse students’ multi-competences in other languages. Nonetheless, some Indigenous students manage to invest in EFL by creating imagined communities, and appropriating English through the creation of autonomous pluralistic language learning strategies.

Cette étude de cas ethnographique et critique cherche à analyser le processus d’apprentissage de l’anglais langue étrangère d’étudiants indigènes et minoritaires mexicains. Cette étude est spécifiquement axée sur des étudiants inscrits dans un programme appelé Un pari sur l’avenir. Le but de cette étude est d’identifier et de comprendre les facteurs qui contribuent aux conflits que ces étudiants vivent en apprenant l’anglais tout en se concentrant spécialement sur les facteurs qui influencent leur investissement dans l’apprentissage de la langue. La recherche se base sur des théories de linguistique appliquée (critique) et des théories postcoloniales qui cherchent à comprendre le contexte socio historique dans lequel ces étudiants apprennent l’anglais, et qui questionnent les relations de pouvoir discriminatoires entre langues et cultures au Mexique. La méthodologie a tout d’abord été conçue de façonà assurer la fiabilité des résultats en adoptant des techniques multiples de collectes de données, et ensuite, à décoloniser le processus de recherche en utilisant des méthodes participatives axées sur la co-analyse des données par le chercheur et les participants. Au niveau macro, les résultats montrent que les étudiants inscrits dans le programme vivent une relation avec l’anglais qui est ancrée dans l’héritage colonial du Mexique (exprimée par la discrimination dans le cours d’anglais), ce qui impacte leurs subjectivités. Ils ont peur et se sentent inférieurs aux « autres » en cours d’anglais. Au niveau micro, le programme d’enseignement du Centre de Langues Universitaire ne reconnaît pas les compétences multiples des étudiants dans d’autres langues. Toutefois, certains étudiants indigènes arrivent quand même à investir dans l’apprentissage de l’anglais, d’une part en construisant des communautés imaginaires et d’autre part, en s’appropriant de la langue en créant des stratégies d’apprentissage pluralistes et autonomes.

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