Abstract

Etienne Souriau a décrit le nouvel artiste proche de l’ingénieur dans le premier numéro de Leonardo. Villeglé aborde dans cet article un aspect moderne du vieil ‘artiste des mythes traditionnels’, avec toute l’ambiguité que comporte cet état lorsque le coup defoudre devient le critère de création.

Après avoir expliqué que l’introduction, depuis cinquante ans, d’objets utilitaires dans la peinture avait créé une confusion bien évidente, l’auteur explique que ses œuvres et les motivations qui les ont déterminées Sont différentes. Il étudie ceux qui ont étépréSentés comme ses précurseurs en‘décollage’ (l’Oberdada Baader et le surréaliste Malet), puis comment, en collectionnant ses affiches agressées, il est devenu une personnalité lacérée. Car ces œuvres sont faites par des lacérateurs anonymes à qui il attribue, entre autres mérites, celui d’avoir introduit, par la déchirure, antidote contre toute propagande, la publicité au domarne de l’heureusement illisible. Etienne Souriau in the first number of Leonardo described the contemporary artist as becoming close to being an engineer. Villeglé in his article discusses the modern artist in terms of an artist of the past with ‘traditional myths’ who is now confronted with an inherent ambiguity because the new criterion of creation is sudden passion.

After explaining that the introduction fifty years ago of common utilitarian objects into art caused general confusion, the author points out that his works and the motives for producing them are different. He reviews the work of his predecessors in the decollage technique (Oberdada Baader and the surrealist Malet) and discusses how he evolved, while collecting torn posters, into a lacerated personality. Since his torn poster works are made by anonymous persons, he says that, among other qualities, they provide an antidote to propaganda because publicity posters have been made happily unintelligible.

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