Abstract

Public interest in the influence of neighbourhoods on immigrant integration in Canadian society has been growing in recent years; yet, there are few studies that explain the effect of neighbour-hoods on immigrant experiences of exclusion in Canada. Drawing on in-depth interviews (12 males and 13 females) and a focus group discussion (five females and three males) conducted with Ghanaian immigrant youth between the ages of 18 to 30 from the Ghanaian community in the Jane and Finch neighbourhood of Toronto in May to June, 2011, this paper discusses the experiences of social and spatial exclusion among Ghanaian immigrant youth. Drawing on socio-spatial dialectics, the findings suggest that Ghanaian immigrant youth experiences of socio-spatial exclusion are intertwined in a dialectical process involving the Jane and Finch neighbourhood and the general public. In particular, the youth negotiate access to employment opportunities, shopping malls and counter exclusion through reformulation of resumes, and masking of their actual neighbourhoods. This paper fills an important gap in our knowledge of the lived experiences of African immigrant youth and contributes to our understanding of the dynamics of neighbourhood stigmatization and its impact on residents’ integration into the larger society.

Au moment où le public s’intéresse davantage à l’impact des quartiers de résidence sur l’intégration des immigrants à la société canadienne, peu d’études explorent l’influence qu’a le voisinage sur les expériences d’inclusion et d’exclusion des immigrants au Canada. Pour cette raison, cet article traite des expériences d’exclusion spatiale et sociale chez des jeunes immigrants Ghanéens âgés de 18 à 30 qui habitent le quartier de Jane et Finch à Toronto. Nous basant sur des entrevues semi-dirigées approfondies menées auprès de 12 hommes et 13 femmes ainsi que un groupe de discussion organisé avec trois hommes et cinq femmes, nous montrons que l’exclusion sociospatiale que ces jeunes subissent est située dans un processus dialectique qui englobe à la fois les jeunes et le public. La dialectique socio-spatiale nous permet également à conclure que les jeunes résistent à l’exclusion en question et négocient leur accès à l’emploi et aux centres commerciaux par le biais de la reformulation du CV et le masquage du nom de quartier. De cette façon, cet article cet article comble les lacunes en matière de vécu des jeunes immigrants africains et nous permet de mieux comprendre les dynamiques de la stigmatisation basée sur le lieu de résidence et l’impact que celle-ci a sur l’intégration des immigrants au sein de la société canadienne.

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