Abstract

The Veterans’ Land Act was a major element in the package of programs designed for Canadian veterans after the Second World War. It was primarily intended to promote farm settlement, although a provision for small holdings was supposed to enable urban workers to enjoy the benefits of rural living. To this end, from the late 1940s, they were given assistance in building their own homes. In fact, the small holdings proved the most popular aspect of the Land Act, making it into a de facto urban housing program. Thousands of urban veterans recognized that this provision could help them obtain homes at the suburban fringe. Together with veterans’ organizations and elected representatives, they lobbied the government to adapt small holdings to better suit their needs, chiefly by reducing the minimum lot size requirement below 2 acres. They met with some success. Although the anti-urban sentiment of policy makers limited its impact, the small holdings scheme was the most popular and effective of all government housing programs in the early postwar decades.

Abstract

La Loi sur les terres destinées aux anciens combattants a été un élément majeur de ľensemble des programmes conçus pour les anciens combattants canadiens après la Deuxième Guerre mondiale. Cette loi avait pour but de favoriser ľétablissement de fermes, bien qưune disposition visant les petits lopins de terre dût permettre aux travailleurs de la ville de profiter des avantages de la vie à la campagne. Dans ce but, à partir de la fin des années 1940, ils reçurent de ľaide pour construire leurs propres maisons. En réalité, la disposition concernant les petits lopins se révéla être le volet le plus populaire de la Loi sur les terres, en en faisant de fait un programme ďhabitation urbaine. Des milliers ďanciens combattants reconnurent que cette disposition pourrait les aider à obtenir une maison en périphérie de la ville. De concert avec les organisations ďanciens combattants et leurs représentants élus, ils firent pression auprès du gouvernement pour modifier le morcellement des terres, afin qưil réponde mieux à leurs besoins, surtout en réduisant à moins de deux acres la superficie minimum exigée pour le terrain. Ils y réussirent en partie. Bien que le sentiment anti-urbain des responsables des politiques en limitât les retombées, le plan des petits lopins fut le plus populaire et le plus efficace de tous les programmes de logement gouvernementaux dans les premières décennies de ľaprès-guerre.

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