Abstract

In 1965, the Hudson’s Bay Company (hbc ) unveiled “the Bay/la Baie” as the primary corporate identifier for its urban retail stores in Canada. At the same time, the company was also preparing to celebrate its 300th anniversary in 1970. Rather than viewing the “modern” Bay in opposition to the historical name, this article argues that competing regional historical sensibilities were central to the redesign of the company’s corporate image. Following the company’s merger with the Montreal-based Morgan’s department stores in 1960, the hbc found itself navigating the historical attachments of its western base, the nationalist aspirations of Quebec, and the indifference of metropolitan Ontario. By drawing together corporate discussions around design, typeface, marketing, historical displays, and a commemorative film produced by Christopher Chapman, this article explores the image worlds assembled by the hbc to bridge multiple identities. It also analyzes how historical consciousness itself became an object of study for the company in trying to understand and predict consumer behaviour. The tensions and debates around corporate identity and the 1970 tercentenary point to the significance of visual aesthetics in the evocation and erasure of particular histories in the 1960s.

En 1965, la Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC) s’est mise à utiliser principalement le nom « The Bay / La Baie » pour identifier ses magasins de détail en milieu urbain au Canada. Au même moment, l’entreprise se préparait également à célébrer son 300e anniversaire, en 1970. Plutôt que d’opposer le nom « moderne » La Baie au nom historique de la compagnie, l’auteur soutient ici que l’histoire et les particularités régionales ont joué un rôle crucial dans le remaniement même de l’image de marque de l’entreprise. À la suite de la fusion de la compagnie avec le grand magasin Morgan, de Montréal, la HBC s’est trouvée à naviguer entre les attachements historiques de sa clientèle de l’Ouest, les aspirations nationalistes du Québec et l’indifférence de l’Ontario métropolitain. En combinant les discussions au sein de l’entreprise concernant le design, la police de caractères, la commercialisation, les expositions historiques et un film commémoratif produit par Christopher Chapman, l’auteur étudie les mondes d’images réunis par la HBC pour établir un lien entre des identités multiples. Il analyse également comment la conscience historique est elle-même devenue un objet d’étude dans les tentatives de la compagnie de comprendre et prédire le comportement des consommateurs. Les tensions et les débats entourant l’image de marque de l’entreprise et le tricentenaire célébré en 1970 attirent l’attention sur la signification de l’esthétique visuelle dans l’évocation ou l’effacement de certaines histoires dans les années 1960.

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