Abstract

This article asks how refugees narrate home. Based on extensive interviews (oral histories) with refugees in Winnipeg, Manitoba, who arrived from Europe after the Second World War, from Central America during the 1980s, and from Afghanistan during the 2000s, this article argues that refugees are continually engaged in the process of making home, not only in the sending and receiving countries, but also in countries along their often complex and long migration routes. Listening closely to their stories forces researchers to move beyond “methodological nationalism” and a dichotomous “here-or-there” conceptualization of home, toward a transnationalizing of home.

Dans cet article je parle au sujet de comment les réfugiés racontent ce qui est, pour eux, leur maison. La recherche est basée sur les entrevues (histoire orale) avec des réfugiés à Winnipeg, Manitoba. Ceux-ci sont arrivés de l’Europe après la deuxième guerre mondiale, ainsi que de l’Amérique Centrale pendant les années 80, et d’Afghanistan pendant les années 2000. Je parle du processus de s’établir un domicile, dans lequel les réfugiés se sont continuellement engagés, pas seulement dans leur pays d’origine et d’accueil, mais aussi dans les pays tout au long de leurs voies de migration, souvent complexes et longues. L’écoute attentive de leurs histoires fait en sorte que les chercheurs se déplacent au-delà du « nationalisme méthodologique » et de l’idée des pôles opposés représentée par « ici ou là », pour aller chercher les innombrables connections entre les différents pays, ainsi qu’une transnationalisation des maisons.

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