Abstract

Over the past two decades, many Indigenous leaders in Nicaragua have been promoting the idea that, beyond its vital and obvious medical value, Indigenous medicine represents an important political tool for claiming and signalling cultural boundaries. This article explores the particular conditions under which medical practices and ideas in a Nahua community become both objective and subjective markers of ethnic identity and cultural resistance. Within this context, I introduce the concept derivative functions of medicine to describe a role of medicine in non-medical matters, including the creation and maintenance of an ethnically distinct sense of group identity.

Au cours des deux dernières décennies, plusieurs chefs indigènes du Nicaragua ont défendu l’idée qu’au-delà de sa valeur vitale et médicale évidente, la médecine indigène représente un outil politique important pour revendiquer et marquer des frontières culturelles. Cet article explore les conditions particulières dans lesquelles les pratiques et idées médicales d’une communauté Nahua deviennent des marqueurs à la fois objectifs et subjectifs de l’identité ethnique et de la résistance culturelle. Dans ce contexte, j’introduis le concept de fonctions dérivatives de la médecine pour décrire un rôle de la médecine dans des domaines non-médicaux, y compris la création et le maintien d’un sens de l’identité de groupe ethniquement distinct.

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