Abstract

Peaceful coexistence has replaced endemic warfare among the Asabano and other Om-Fu River peoples in Papua New Guinea. An Australian patrol making first contact in the 1960s curtailed warfare through threats. A decade later, Christian missionaries successfully communicated a ban on fighting and a mechanism for dispersing the vengeful feelings that had maintained payback cycles through prayer. Institutions forbidding raiding and a ritual engaging a supernatural agent who demands exclusive rights to revenge have defused local warfare for 50 years. This case suggests that peace can be indefinitely sustained through enculturating appropriate beliefs and scripts that are tailored for particular cultural contexts.

La coexistence pacifique a remplacé la guerre larvée chez les Abasanos et d’autres peuples de la rivière Om-Fu de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Une patrouille australienne qui fit les premiers contacts avec ces peuples dans les années 1960 mit fin à la guerre au moyen de menaces. Une décennie plus tard, des missionnaires chrétiens réussirent à interdire les combats et mettre en place un mécanisme pour désamorcer, par la prière, les sentiments vindicatifs qui nourrissaient les cycles de représailles. Des institutions interdisant les raids et un rituel invoquant un agent surnaturel qui exige le droit exclusif d’exercer une vengeance ont inhibé les guerres locales depuis 50 ans. Ce cas suggère qu’il est possible de maintenir indéfiniment la paix en inscrivant dans la culture des croyances et des scénarios appropriés, conçus pour un contexte culturel spécifique.

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