Abstract

City-county separation was the original method of organizing municipalities in the province of Ontario. When an urban area of a county became classified as a city, it would be politically separated. The province has moved toward regional structures that link urban and rural since the 1950s, but we still know very little about the 18 cities and towns that remain separated from their counties. This article examines the principal method of compensating for institutional gaps between municipalities: the creation of intermunicipal agreements. Overall, it is found that separated cities and counties are scarcely using intermunicipal agreements to ensure service and policy continuity. It is argued that this is principally due to provincial interference.

Abstract

À l’origine, la séparation d’une ville du comté où elle était située a été la méthode qui a permis d’organiser les municipalités en Ontario : quand, dans un comté, une région urbaine se voyait classifier en tant que ville, elle se séparait de ce comté du point de vue politique. Puis, dans les années 1950, la province a mis en place des structures régionales englobant des secteurs urbains et ruraux. Toutefois, nous connaissons peu de choses sur les 18 villes qui ont été séparées d’un comté et qui existent encore aujourd’hui. Dans cet article, j’examine la principale méthode qui peut permettre de compenser l’absence d’institutions liant différentes municipalités, c’est-à-dire la création d’accords intermunicipaux. De plus, je montre que les villes séparées et les comtés environnants n’utilisent que rarement ce type d’accords pour assurer la continuité de leurs politiques et de leurs services, et que cela est principalement dû à l’interférence du gouvernement provincial.

pdf

Share