Abstract

This essay examines the Ontario government's efforts to ban the sale of recreational property to Americans during the 1970s. In a country where wilderness has traditionally been central to national identity, the summer home has long enjoyed iconic status within media reports and popular culture. Claims that the family cottage is a symbol of Canada have concealed two competing views regarding the meaning and purpose of Ontario's cottage country, however. While some people have believed that access to Ontario summer homes is an entitlement specifically reserved for Canadians, others have felt that cottaging in the province should be open to all people of sufficient means, irrespective of citizenship. The incompatibility of these two perspectives became clear during the 1970s, when dwindling natural resources turned the fate of cottage country into a heated political issue. Amidst heightened Canadian patriotism, a rising environmental movement, and widespread concerns over American imperialism, the Ontario government passed new laws that preserved cottage lands for Canadian citizens. While these policy changes defused the political controversy, they ignored the economic barriers that most limited Canadians' access to their national wilderness.

Abstract

Le présent article examine les efforts déployés par le gouvernement ontarien pour interdire la vente de biens-fonds de loisir aux Américains dans les années 1970. Dans un pays où les régions sauvages ont traditionnellement défini l'identité nationale, la résidence estivale a joui pendant longtemps d'un statut iconique dans les rapports des médias et au sein de la culture populaire. Les allégations voulant que le chalet familial soit un symbole du Canada ont toutefois camouflé deux points de vue concurrents sur la raison d'être et la signification de la région des chalets de l'Ontario. Tandis que certaines personnes croyaient que l'accès aux résidences familiales ontariennes était un droit spécifiquement réservé aux Canadiens, d'autres croyaient que tout le monde pouvant se le permettre devrait avoir droit à ce plaisir, quelle que soit leur citoyenneté. L'incompatibilité de ces deux points de vue a été mise en évidence au cours des années 1970 lorsque la diminution des ressources naturelles a suscité des débats politiques passionnés au sujet de la région des chalets. Face à un fort patriotisme canadien, à un mouvement environnemental et à des préoccupations généralisées concernant l'impérialisme américain, le gouvernement ontarien a adopté de nouvelles lois qui préservaient les terrains de chalets pour les citoyens canadiens. Bien que ces changements de politiques aient atténué la controverse politique, ils n'ont pas tenu compte des barrières économiques qui limitaient plus que toute autre chose l'accès des Canadiens à leurs espaces sauvages nationaux.

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