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78 LETTERS IN CANADA 1988 laugh at der accent. You gotta practise. Believe it or not, I didn't always talk like I do now.... I use to have an accent. There's some great comic writing here, most of the humour inadvertent onLucien's part as he regales us with the redneck cliches ofhis blue-collar blues. But what might have felt patronizing modulates very subtly into a study in borderline despair. We learn of the institutionalized slackness of his job, the know-nothingism, the reality of dangerous working conditions , and worst of all the numbing monotony: I know I'm jus anodder machine too. I could break down anytime. I need da grease an' oil like de odder machine. (Another drink.) Oh ben. What I gonna do wit my life? I'm tirty-seven years ole, I feel like I'm sixty-five. I give my two arm jus' to have a laugh. I forget how to laugh.... With Lucien, Button joins a select group of Canadian writers and actors whose portraits of working-class life erase the boundaries between comedy and drama, English and French: Gelinas, Tremblay, Maillet, Fennario, the Brew company. Apparently looking to challenge generic boundaries is a special drama issue of Quarry (3712, Spring 1988, 124, $5.00) containing eight one-act plays plus an essay by the omnipresent Alan Filewod. Many are just fragments and some are hardly 'plays' at all ('a persona prose-poem play' by Don Bailey; fa fugue in six voices' by Katie Campbell, the best piece in the volume). James Reaney contributes a dreary academic farce called 'The Perfect Essay' marked by the absence of his usual zany imagination. It's hard to see what kind of criteria the editors used in choosing the material, but nothing here is going to change our understanding of what constitutes drama, Canadian or otherwise. Theatre BARBARA MC EWEN Les critiques se plaignent souvent de leurs difficultes a rendre bien compte de l'activite theatrale dans tous ses aspects s'ils doivent se limiter presque entierement aux textes, bien que ces derniers soient accueillis avec enthousiasme. La question du rapport du texte ala scene se pose donc toujours. Quel sera l'avenir du 'succes' de l'annee qui n'est accessible qu'aun public plutot restreint, ou qui doit, pour une raison ou pour une autre, rester inedit? Pourtant, celui-IA a pu contribuer, pour Ie moins, al'enrichissement du theatre de l'annee. Quoi qu'il en soit, il fait toujours plaisir de signaler ces evenements sceniques (avec ou sans texte) THEATRE 79 qui ont eu Ie plus grand retentissement au cours d'une saison tres animee. Le plus beau spectacle de I'annee 1988 selon la critique, etait sans doute Le Dortoir de Gilles Maheu, conis. C'etait aussi l'annee de 'la (re-)decouverte' de Shakespeare, grace surtout ades metteurs en scene de talent. D'autres 'classiques' ont trouve Ie meme sort heureux, tout comme quelques pieces empruntees au repertoire international et qui ne sont pas, pourtant, de simples objets d'importation. Cette fraicheur dans la creation (qui s'etend aussi aun collage de textes de Rejean Ducharme, A queUe heure on rneurt?) entre pour beaucoup dans les impressions qui persistent encore de cette annee remarquable. Les textes qui nous sont parvenus pourraient modifier certains aspects d'une description de I'activite theatrale sans pour autant la changer totalement. Or, une rubrique remarquee pendant I'hiver avait comme en-tete 'Y-a-t-il un psychiatre dans la salle?" ce qui resume en peu de mots Ie courant majeur de la production. C'est en effet l'analyse psychologique qui occupe la partie la plus importante du domaine; la psyche est fouillee afond. Trois textes parus chez VLB Editeur, chacun reussissant a sa fa' d'Helene Pedneault. Chaque piece explore d'une maniere differente la violence et la tendresse dans les relations intimes, chaque piece revele au moins un complexe, sinon plus, chez les personnages, chaque piece a des elements de suspense. On reconnait toujours les qualites de l'ecrit chez Marie Laberge qui lui permettent de depeindre les traits distinctifs d'etres intenses qui peuplent son monde dramatique. La...

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