Abstract

Le Canada et les États-Unis ont des lois qui visent à réduire les inégalités en matière d’emploi et qui ciblent des groupes donnés de citoyens. Les États-Unis ont une longue tradition d’action positive, qui remonte à un décret promulgué par le président Kennedy en 1961; le Canada, pour sa part, a adopté en 1986 une loi sur l’équité en matière d’emploi. Les mesures d’action positive visant à réduire les inégalités en matière d’emploi ont toujours suscité beaucoup de controverse, et de nombreux cas ont été portés devant les tribunaux, ce qui a conduit des États et des provinces à abroger leurs lois. Coate et Loury (1993) ont analysé de façon théorique l’impact de ces actions positives, mais leurs résultats restent toutefois ambigus. Dans cet article, nous avons recours à une expérience de laboratoire pour éclaircir de façon empirique cette ambiguïté.

Abstract

Both the United States and Canada have federal legislation that attempts to address employment inequities across specific target groups. The US has a long tradition of affirmative action, dating back to President Kennedy’s 1961 Executive Order; Canada enacted its Employment Equity Act in 1986. Employment Equity/Affirmative Action policy has attracted significant controversy, with high profile court cases and the repeal of state/provincial legislation. Coate and Loury (1993) examine the theoretical impact of introducing affirmative action. Unfortunately the theoretical impact of affirmative action is ambiguous. The current paper employs a laboratory experiment to shed empirical light on this theoretical ambiguity.

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