Abstract

This paper examines the features of two systems for allocating pension rights accrued as a spouse the survivor’s pension and pension splitting. The survivor’s pension enables the surviving spouse to maintain his/her living standard after the other spouse’s death: under a non-means-tested system, the higher the survivor’s own pension with respect to that of the deceased spouse, the higher his/her standard of living (or the smaller its decline) after widowhood. This means that the income of widowers is generally higher than that of widows. A pension splitting system, on the other hand, guarantees the same income to both widows and widowers. In the event of divorce, pension splitting provides an own pension to each ex-spouse, independently of their subsequent life choices, and partially equalizes men’s and women’s incomes. But the system penalizes the spouse with the higher income. In the event of death or divorce, equal pension splitting is less costly for the pension system than a non-means-tested survivor’s pension. However, it is rarely an attractive option for the pension recipients, women included. Pension splitting at a higher rate (above 50%), whose overall cost to the pension scheme is equivalent to that of the survivor’s pension, would be an interesting alternative option.

Abstract

Cette note de recherche examine les propriétés de deux dispositifs de droits conjugaux en matière de retraite : la réversion et le partage des droits. En cas de décès, la réversion assure plus ou moins bien le maintien du niveau de vie du conjoint survivant: dans un système sans condition de ressources, plus la pension propre du survivant est élevée par rapport à celle du défunt, plus le niveau de vie augmente (ou moins il diminue) suite au décès. Les veufs ont ainsi en général des revenus supérieurs aux veuves. Au contraire, un dispositif de partage des droits garantit les mêmes revenus aux veufs et aux veuves. En cas de divorce, le partage des droits offre à chaque ex-conjoint une retraite propre indépendante du parcours ultérieur de chacun, et égalise partiellement les revenus des hommes et des femmes. Mais ce dispositif est désavantageux pour le conjoint ayant les revenus les plus élevés. En cas de décès comme en cas de divorce, le partage simple des droits est moins coûteux que la réversion sans condition de ressources pour le régime de retraite. En contrepartie, il apparaît rarement avantageux pour les assurés, y compris pour les femmes. Un partage des droits à taux majoré (supérieur à 50 %), dont le coût global pour le régime serait équivalent à la réversion, constituerait par contre une alternative intéressante à la réversion.

Abstract

Esta nota de investigación examina las propiedades de dos dispositivos de derechos conyugales en materia de jubilación: la reversión y la partición de derechos. En caso de defunción, la reversión asegura más o menos bien el nivel de vida del cónyuge sobreviviente: en un sistema sin condición de recursos, cuanto más elevada es la pensión propia del sobreviviente respecto a la del difunto, más aumenta el nivel de vida (o disminuye menos) después de la defunción. Así pues, los viudos tienen en general pensiones más elevadas que las viudas. En caso de divorcio, la partición de derechos ofrece a cada excónyuge una pensión propia independiente del recorrido ulterior de cada uno, e iguala parcialmente las rentas de los hombres y de las mujeres. Pero este dispositivo es perjudicial para el cónyuge con la renta más elevada. Tanto en caso de defunción como de divorcio, la partición simple de derechos es menos costosa para el sistema de pensiones que la reversión sin condición de recursos. Pero es raramente ventajosa para los asegurados, incluidas las mujeres. En cambio, una partición de derechos con una tasa aumentada (superior al 50%), cuyo coste global para el sistema seria equivalente al de la reversión, constituiría una alternativa interesante a esta última.

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