Abstract

Après la Première Guerre mondiale, la politique canadienne sur l'immigration devient plus restrictive et l'immigration plus contrôlée. Pour les Canadiens anglais, l'immigration du « bon type » de gens - ceux des îles Britanniques - est un élément vital pour renforcer la nation. Le présent article examine le projet conjoint britanno-canadien portant sur l'établissement de 3 000 familles britanniques comprenant plus de 18 000 personnes qui furent relogées dans des homesteads (propriétés rurales) pour coloniser des régions éloignées du Canada. Dans ces endroits, beaucoup de gens durent affronter l'isolement et des épreuves, et furent blâmées pour leur propre misère. Ce projet voulait aider à bâtir la nation mais il s'est soldé par un échec. Il révèle des liens entre plusieurs mythes nationaux persistants pendant la période de l'entre-deux-guerres : les possibilités d'expansion agricole, la supériorité britannique et la capacité d'une nation canadienne adulte de contrôler le processus de colonisation.

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