Abstract

This article examines the intersections of religion and nation in the diasporic imagination of Iraqi Sunni women, and the extent to which these shape their lives and experiences in Toronto. Migrating without the support of their husbands, these women negotiate the boundaries of imagined past and exiled present. Unlike other Muslim immigrants who find support and strength in local communities of Arab Muslims, Iraqi women in Toronto retain strong class and national ties. This study of Iraqi Sunni immigrant women argues that their affiliation to the Iraqi nation-state overshadows their ties to communities of Muslims and Arab groups in Toronto.

Dans cet article nous étudions comment religion et nation s'articulent dans l'imaginaire des femmes sunnites de la diaspora irakienne, et jusqu'à quel point leur vie et leurs expériences à Toronto en sont marquées. Ayant émigré sans l'appui de leurs maris, ces femmes cherchent à faire la part d'un passé reconstruit et d'un présent en exil. À la différence des autres immigrés musulmans qui trouvent soutien et force auprès des communautés locales d'Arabes musulmans, ces femmes irakiennes de Toronto maintiennent avec leurs compatriotes de forts liens de classe. Cette étude montre que leur lien à l'État-nation iraquien prend le pas sur celui avec les groupes communautaires arabes et musulmans à Toronto.

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