Abstract

La Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, tout comme la version précédente, la Loi sur les jeunes contrevenants, contient des philosophies, des principes et des procédures fondés sur plusieurs modèles théoriques de justice pour les adolescents. On se demande à quel point il est difficile pour les divers professionnels de la justice pour adolescents qui sont responsables de la mise en oeuvre de cette loi de l'appliquer uniformé-ment pour divers cas ayant des caractéristiques différentes. Dans Varticle, on parle d'une étude menée auprès d'agents de probation juvénile en Colombie-Britannique qui agissaient en vertu de la Loi. Dans l'étude, on a demandé à ces agents de probation de revoir cinq cas réels graves ou violents commis par de jeunes contrevenants au Canada. L'orientation théorique pour chaque cas a été dérivée de modèles divergents de justice pour adolescents. Malgré des variations hypothétiques basées sur les caractéristiques de chaque cas, des concordances importantes ont été notées pour quatre des cinq cas. La démarche des agents de probation rejetait typiquement les recommandations relatives à l'imposition d'une peine basée sur des modèles polarisés de justice pour adolescents comme l'aide sociale et la lutte contre le crime. Au lieu, les agents de probation ont opté pour un modèle qui représentait une approche plus éclectique, comme une justice corporatiste ou modifiée.

Abstract

The Youth Criminal Justice Act, like its predecessor, the Young Offenders Act, incorporates philosophies, principles, and procedures from several theoretical models of youth justice. Concerns have been raised regarding how challenging it is for the various youth justice professionals responsible for implementing this law to apply it consistently across cases with varying characteristics. This article reports on a study of youth probation officers in British Columbia under the YCJA. It involves probation officers' reviewing five, actual, serious and/or violent young offender cases from across Canada. Their theoretical orientations to the different cases were derived from divergent models of youth justice. Despite the hypothesis that probation officers' responses would vary on the basis of case characteristics, overwhelming consistencies were evident in four of the five cases. The probation officers' approach typically rejected sentencing recommendations drawn from polarized models of youth justice, such as welfare or as crime control. Instead, probation officers preferred a model that represented a more eclectic approach, such as corporatist and modified justice.

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