Abstract

Certains observateurs ont affirmé que les coûts et les retards occasionnés, pour les expéditeurs, par les mesures de sécurité à la frontière sont un obstacle significatif au commerce entre le Canada et les États-Unis. En réalité, il existe peu de preuves empiriques qui soutiennent cette affirmation. Il a été démontré que le coût des exportations canadiennes vers les États-Unis a augmenté à la suite de la mise en place de nouvelles mesures de sécurité à la frontière après les attentats du 11 septembre 2001. Toutefois, quand on cherche à établir si, oui ou non, ces hausses de coûts ont entraîné une réduction des importations sous le niveau que l’on aurait observé s’il n’y avait pas eu ces mesures, les modèles économétriques aboutissent à des résultats contradictoires. Dans cette étude, nous établissons et nous évaluons d’où vient la divergence existant entre ces diverses études. Nous donnons également de nouvelles preuves de la baisse significative des exportations canadiennes vers les États-Unis que l’on peut observer à partir du troisième trimestre de 2001 et qui s’est poursuivie jusqu’à la fin de 2007.

Abstract

Border security-related costs and delays incurred by shippers have been cited by some observers as a significant impediment to trade between Canada and the United States. In fact, there is relatively little empirical evidence evaluating this concern. While there is some evidence that costs of exporting from Canada have increased as a result of post-9/11 border security developments, available econometric trade models offer contradictory evidence on whether or not the higher costs have reduced Canadian exports below what would otherwise be expected. This paper identifies and evaluates the sources of divergent results found in existing studies. It also provides some new evidence of significant shortfalls in Canadian exports to the United States beginning in the third quarter of 2001 and continuing through the end of 2007.

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