Abstract

Les fractures de la hanche sont des fractures de fragilité, et la présence de ce type de fractures augmente les risques d'en subir d'autres. Bien que la manière de définir l'ostéoporose, qui requière des traitements antirésorption, chez les patients qui ont subi une fracture de la hanche n'est pas très claire, ces derniers devraient minimalement se faire prescrire du calcium et de la vitamine D. Lors d'un examen rétrospectif des dossiers, nous avons étudié l'efficacité d'inclure une recommandation (et non un règlement) sur la prise de calcium et de vitamine D au plan d'intervention concernant les fractures de la hanche, en comparant les unités où cette façon de faire a été implantée avec celles qui ne l'ont pas encore mise en place. Il résulte de ce plan d'intervention un nombre plus important de prescriptions de calcium et de vitamine D comparativement aux unités qui ne suivent pas ce plan (72% contre 13,5%; p <0,01). Cependant, une étude prospective a démontré après quatre ans un déclin marqué dans la fréquence des prescriptions de calcium et de vitamine D. Cela suggère la nécessité d'un encouragement constant pour que les interventions continuent d'obtenir du succès.Hip fractures, fragility fractures, indicate an increased risk for further fragility fractures. Although the way to define osteoporosis, requiring antiresorptive therapy, is not clear, all patients who have had hip fractures should be prescribed calcium and vitamin D at a minimum. In a retrospective chart review, we have explored the effectiveness of incorporating a standing recommendation (but not a standing order) for calcium and vitamin D treatment in a hip fracture care pathway, comparing units where the pathway had been implemented with those where it had not yet been started. The pathway resulted in significantly more initiation of calcium and vitamin D compared to patients not on the pathway (72% vs. 13.5%, p < 0.01). However, a follow-up study after four years showed a marked decline in the frequency of the initiation of calcium and vitamin D, suggesting the need for ongoing encouragement for the intervention to continue to be successful.

pdf

Share