Abstract

This article examines Canadian parliamentary discussion on national parks from 1945 to 1964 and traces how the members of Parliament viewed the purpose of national parks and the value of nature. The article shows how comments in the House of Commons reflected local concerns and the ambiguity Canadians felt about national parks, with opinions shifting between the development of tourism and recreational use and the need to preserve natural areas. Discussion in the House indicated a clear focus on development in the comments of politicians who spoke for constituency interests and the developmental opportunities parks offered politicians’ local areas. While the members were aware of the purpose of parks in preserving areas in their natural condition, they opted to seek economic development through tourism and argued that areas with little tourism potential were not suitable for park purposes. The article concludes that even though the parks were viewed in terms of their development possibilities, during the early 1960s the preservationist sentiment gained more ground. The idea of preservation was still, however, mostly concerned with the preservation of park environments for their recreational use.

Abstract

Cet article examine les discussions parlementaires canadiennes, datant de 1945 à 1964, sur les parcs nationaux et retrace la manière dont les membres du Parlement percevaient le but des parcs nationaux et la valeur de la nature. L’article démontre comment les commentaires de la Chambre des communes reflétaient les préoccupations locales et l’ambiguïté des Canadiens concernant les parcs nationaux. En effet, les opinions allaient du développement du tourisme et de l’usage récréatif au besoin de préserver les zones naturelles. Des discussions dans la Chambre des communes démontrent un intérêt marqué pour le développement, si l’on se base sur les commentaires de politiciens qui parlaient de l’intérêt de la circonscription et des occasions de développement que les parcs leur offraient. Bien que les membres connaissaient le but des parcs, qui était de préserver les conditions naturelles des régions, ils choisissaient le développement économique par le biais de tourisme et argumentaient que les régions avec peu de potentiel touristique ne devraient pas être des parcs. L’article conclut que même si les parcs étaient perçus en terme d’occasions de développement, au début des années 1960, le sentiment préservateur gagnait en popularité. Le concept de préservation, par contre, demeurait surtout concerné par la préservation des parcs pour leur usage récréatif.

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