Abstract

À l'occasion de l'année de l'Algérie en France, ce texte s'interroge sur la façon dont on peut penser la rencontre entre les deux nations. Et parmi la multitude de modèles que les chercheurs interdisciplinaires ont proposés, il retient celui de Jacques Rancière (La Mésentente, 1995), celui de Benjamin Stora (sur le « mélange des mémoires »), et enfin celui d'Etienne Balibar, qui réfléchit à «l'interpénétration » Algérie-France. Il ne s'agit pas de choisir entre ces modèles mais d'examiner les moments où la rencontre elle-même est nouvelle afin de remettre en question l'idée selon laquelle l'existence d'un « dialogue » constitue, en soi, une amélioration des rapports entre la France et l'Algérie.

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