Abstract

This essay emphasizes the contributions made by white, middle-class women to the Museum of the Natural History Society of New Brunswick, founded in 1862. Archival sources reveal that women funded the museum by organizing entertainments, bazaars, and high teas. Although excluded from full membership in the Natural History Society, they found ways to represent themselves in the museum’s collections and acquisition records by employing the gendered strategy of gift giving. Studying these women does more than add detail to existing museum narratives. It sheds light on the shifting historical definition of museums, indicating that their economic function has changed since the nineteenth century.

Abstract

Cet article met en relief les contributions apportées par des femmes blanches de classe moyenne au Musée de la société d’histoire naturelle du Nouveau-Brunswick, fondé en 1862. Les archives nous révèlent que ce sont des femmes qui ont fondé le musée en organisant des spectacles, des ventes de charité et des dîners. Bien qu’elles n’aient pu être membres à part entière de la Société d’histoire naturelle, elles trouvèrent un moyen d’être représentées dans les collections et les registres d’acquisitions du musée par une stratégie propre au sexe féminin : le don. L’étude de ces femmes fait plus qu’ajouter des détails aux récits du musée. Elle permet de comprendre l’évolution de la définition historique des musées et indique que leur fonction économique a changé depuis le XIXe siècle.

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