Privatization of Air Canada: Why it is necessary in a deregulated environment

DW Gillen, TH Oum, MW Tretheway - Canadian Public Policy/Analyse de …, 1989 - JSTOR
DW Gillen, TH Oum, MW Tretheway
Canadian Public Policy/Analyse de politiques, 1989JSTOR
L'objectif de ce texte est d'évaluer l'effet de la privatisation d'Air Canada sur l'efficacité
économique d'Air Canada et sur l'industrie aérienne canadienne. On y examine trois
questions: 1/Comment le maintien de la propriété gouvernementale d'Air Canada affecte-t-il
l'efficacité économique, le nouvel objectif principal de la politique du transport aérien;
2/Quels coûts additionnels l'industrie devrait-elle subir d'une continuation de la propriété
gouvernementale; et 3/Est-ce qu'Air Canada est plus en mesure d'atteindre ses objectifs non …
L'objectif de ce texte est d'évaluer l'effet de la privatisation d'Air Canada sur l'efficacité économique d'Air Canada et sur l'industrie aérienne canadienne. On y examine trois questions: 1/ Comment le maintien de la propriété gouvernementale d'Air Canada affecte-t-il l'efficacité économique, le nouvel objectif principal de la politique du transport aérien; 2/ Quels coûts additionnels l'industrie devrait-elle subir d'une continuation de la propriété gouvernementale; et 3/ Est-ce qu'Air Canada est plus en mesure d'atteindre ses objectifs non-économiques si elle demeure une société de la Couronne. Deux méthodologies complémentaires -- la productivité multifactorielle et une analyse de fonction de coût variable -- indiquent que la propriété gouvernementale d'Air Canada a entraîné une diminution de son efficacité de production d'environ 23 pour cent des coûts totaux. Ceci est dû principalement à une trop grande augmentation de son stock de capital. Nous prétendons, de plus, que le maintien de la propriété gouvernementale crée des barrières significatives à l'entrée et à la sortie, pour le secteur et par route, de même que des coûts d'ajustement pour Air Canada. Ceci entraîne des effets de débordement pour l'ensemble de l'industrie et pourrait réduire le gain d'efficacité résultant de la déréglementation. Finalement, nous démontrons qu'il n'y a pas de crédibilité à la proposition selon laquelle Air Canada est plus en mesure d'atteindre les objectifs sociaux du gouvernement si elle demeure aux mains de la Couronne. /// The objective of this paper is to assess the effect of the privatization of Air Canada on the economic efficiency of Air Canada itself and on the Canadian airline industry. Three questions are investigated: how continued government ownership of Air Canada would affect economic efficiency, the new primary goal of air transport policy; what additional costs to the industry might arise from maintaining Crown ownership; and whether Air Canada could achieve non-economic goals more effectively if it were to remain a Crown corporation. We find from the two complementary methodologies, total factor productivity (TFP) and variable cost function analysis, that Crown ownership of Air Canada has historically resulted in a loss of productive efficiency of approximately 23 per cent of total costs. This result is due primarily to an overexpansion of its capital stock. We also argue that maintaining Crown ownership creates significant entry and exit barriers to the industry and routes, as well as adjustment costs for Air Canada itself. These consequences have spillover effects for the rest of the industry, and could reduce the efficiency gains available from deregulation. Finally, we show that there is no credence to the argument that a Crown-owned Air Canada is better able to fulfil the social goals of government.
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