Abstract

This essay looks at models of cultural brokering between Canada and Brazil, from 1950 to the present. Focussed on two exhibitions, the São Paulo Biennial and “Isumavut,” the essay reveals the ways that government has historically used culture to broker relationships between Canada and other nations, and more specifically, to manage an often-tense economic relationship with Brazil. Using these exhibitions, the essay documents a postwar attempt to give art and culture a role in international affairs, and to introduce Canada as part of an international community of other like-minded liberal-democratic nations. The argument then considers how debates between the National Gallery and the Department of Foreign Affairs in the 1950s over the autonomy of art within the Biennial had largely disappeared by the early 2000s when “Isumavut” provided a colourful backdrop for a series of corporate and government-organized events. The essay concludes in the present moment, asking whether the model of cultural brokering still applies when art and other government-sponsored cultural exchange programs aimed at Brazil have largely been cancelled.

Abstract

Cet article examine des modèles de courtage culturel entre le Canada et le Brésil, de 1950 au présent. L’article se penche sur deux expositions, la Biennale de São Paulo et « Isumavut », et révèle les manières dont le gouvernement a utilisé la culture à travers l’histoire pour négocier des partenariats entre le Canada et d’autres pays, et notamment pour gérer des liens économiques souvent tendus avec le Brésil. À partir de ces expositions, l’article documente un essai de l’aprèsguerre visant à donner un rôle à l’art et à la culture dans les affaires internationales, et à présenter le Canada comme membre d’une communauté internationale de nations démocratiques libérales aux vues similaires. Cet argument examine également comment les débats entre la Galerie nationale et le ministère des Affaires étrangères dans les années 1950 concernant l’autonomie des arts à la Biennale avaient presque disparu au début des années 2000 lorsque « Isumavut » a fourni une toile de fond pittoresque pour une série d’événements organisés par des sociétés et par le gouvernement. L’article se termine dans le présent en se demandant si le modèle de courtage culturel est toujours pertinent puisque les programmes d’art et d’autres programmes d’échange culturel subventionnés par le gouvernement pour le Brésil ont, pour la plupart, été annulés.

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