Abstract

En tant que théâtre de l’action et habitat, l’espace géographique est aussi perçu dans les romans de Léonora Miano comme lieu de mémoire et support matériel de la culture des communautés ainsi que de leur identité collective. Il se double dès lors de valeurs symboliques et ne peut s’altérer sans perturber l’équilibre socio-affectif communautaire et individuel. Cet article étudie la relation que Miano établit entre la stabilité des sociétés humaines et les considérations écologiques. Plus concrètement, il analyse le processus par lequel l’histoire affecte la représentation mentale du territoire, amenant les sujets à redessiner les frontières écologiques en fonction de leurs souvenirs et des sentiments qu’inspirent les cadres géographiques.

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