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BOOK REVIEWS 247 Brecht. Tentatives de jeunesse ardente et artistique ala fois. Sa premiere piece sera une adaptation de Le Temps du Mepris de Malraux. II la decoupera en tableaux pour faire ressortir Ie debat et la gravite des elements. Les autres pieces choisies sont tirees du repertoire de toutes les epoques. Plus tard, en collaboration avec trois camarades et apres de nombreuses seances de travail naftra Revolte dans les Asturies piece d'exploitation dramatique ou ron sent les directives de Camus tendant vers la rebellion et la destruction. Interdite, elle n'a jamais ete jouee. De 1937 a 1940 Le Theatre de l'Equipe prend la releve, destine a faire connaitre les meilleurs drames europeens au monde mediterraneen axes autour du destin de l'homme. Theatre d'avant-garde a la recherche d'une fraternisation entre Ie public et les acteurs. Arriere plan peut-etre trop elabore compare a la place accordee aux autres oeuvres traitees. Les chapitres suivants sont consacres a l'analyse des pieces camusiennes originales et a ses adaptations. On y trouve inevitablement des redites, de trop nombreuses critiques exterieures. Freeman tache de concilier son sens critique a l'oeuvre de l'auteur, recherchant ce qui l'apparente et la differencie des theatres parisiens de l'epoque. II arrive aux conclusions suivantes qui pour certains peuvent paraitre arbitraires: Camus, depuis toujours est a la recherche d'un sens du tragique intellectual plutOt que sensible. Ses pieces sont un vehicule pour aerer ses idees politiques et philosophiques. Ses adaptations sont intelligentes et serieuses comme on Ie constate dans Requiem pour une nonne et les Possedes, pour ne citer que ces deux la. Le critique, apres avoir place chaque piece dans son contexte moderne trouve que Camus n'a pas reussi a resoudre les problemes de l'absurde. Qu'en voulant creer des tragedies il n'est pas arrive a reconcilier la forme au theme, qu'il n'a pas su employer toutes les ressources offertes par Ie theatre d'aujourd'hui. II croit egalement que ces pieces ne sont pas a la portee de tous. II lui reproche un certain didactisme et Ie trouve trop verbal sans savoir se montrer original. Freeman termine en louant Camus d'avoir essaye de creer un theatre philosophique et d'Mre un defenseur de valeurs durables a un moment de l'histoire ou eUes etaient ephemeres et fragiles. Ce livre est une tentative d'eclaircissement de l'ensemble theatral de Camus. II donne un tableau chronologique des pieces dont on tire une vision du monde et de l'inexplicable condition de l'homme vais representee plutOt par des symboles que par des personnages hauts en couleur. La conclusion a en tirer semble demontrer que Ie theatre de Camus n'est pas a la hauteur du reste de son oeuvre. LAURE RIESE University of Toronto A BffiLlOGRAPHY OF MODERN IRISH DRAMA 1899 - 1970, by E. H. Mikhail, with an introduction by William A. Armstrong. Seattle: University of Washington Press, 1972. ix & 51 pp. $4.95. The bibliographer is probably as harmless as the lexicographer; whether he is more or less of a drudge is a matter for debate. A lexicographer who produced a list of words without their definitions would be condemned for 248 BOOK REVIEWS useless drudgery. A bibliographer can be more fortunate: a list of books and other items lacking critical or summary description may yet be fairly useful to students and to scholars as a starting point for inquiry. Mr. Mikhail's book has this sort of limited usefulness. His title, though, is misleading. We expect to find a bibliography of drama in Ireland from 1899 - 1970, but in fact we have a checklist of critical literature on the Irish drama of the period. Thus, in place of a list of modern Irish plays (a worthwhile project in itself) we are offered an inventory of general commentary, excluding material about individual dramatists. Another puzzling obfuscation is the publisher's claim on the dust jacket that this bibliography "includes some 450 entries"; the small print of Mr. Mikhail's preface more accurately claims "some 600 entries." My count is 620. The jacket misleads us further by promising an introduction by William A...

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