Abstract

Les efforts de pacification de la noblesse, multipliés par le pouvoir royal au dix-septième siècle, s’accompagnèrent d’un changement de perception de l’agressivité et de la violence noble. À la même époque l’engouement dans la littérature pour les mœurs violentes et la cruauté des Turcs croît de façon surprenante à mesure que l’on tente, en France, de pacifier la noblesse. En attribuant les pulsions agressives, le goût pour la cruauté et les crimes aux Turcs, ils s’effacent du cadre de l’aristocratie. Ce transfert de la violence et de la cruauté chez l’Autre, permit de purger la noblesse de ces comportements tout en assouvissant un goût toujours présent pour la violence.

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