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BOOK REVIEWS 347 Anoelus Silesius, le POlerin ChOrubinique. By Eugene Susini. (Paris: Presses Universitaires de France, 1964. 2 vols.) "II a fallu pratiquement attendre le vingti~me si~cle pour que ffit donn~e sa vdritable place Angelus Silesius (de son vrai nom Johannes Scheffier) tomb~ dans l'oubli ou presque pendant plus de deux cents ans," ~crit M. Eugene Susini, Professeur en Sorbonne, dans son introduction au P$lerin Ch~rubinique. Mais si les travaux consacr~s ~ ce podte mystique sont ddj~ nombreux , on n'avait jusqu'~ present ~ditd en France que quelques fragments, ~parpill~s dans des anthologies. Depuis l'ouvrage de M. Henri Plard (1943), il n'y avait pas eu d'ddition qui present ~t ~ nouveau le texte original et une traduction en regard. C'est maintenant chose faite, et M. Susini fair plus que combler cette lacune. En effet, les textes d'Angelus Silesius (16241677 ) sont prdcddds d'une introduction historique, biographique et litt~raire, dtude substantielle sur le milieu off v~cut Angelus Silesius, et sur son itin~raire spirituel. L'originalitd profonde de ce catholique converti se ddgage de cette dtude, dont l'ampleur et la concision forcent l'admiration. Ce n'est pas tout. Ace premier volume un second fait suite, consaer~ ~ d'abondantes notes (178 p.) relatives aux distiques et aux quatrains; ces derni~res s'~elairent les unes les autres, et grace ~ une minutieuse critique interne et externe, ces vers sont replaces dans un contexte plus vaste que le prdsentateur a pris soin d'~clairer par de constantes r~f~rences ~ des passages d'autres oeuvres mystiques, ou des Ecritures elles-mdmes. Enfin, un index alphabdtique complete tr~s utilement ces notes (p. 179 s 257). On ne salt ce qu'il convient d'admirer le plus, le travail de l'~rudit et de l'historien, ou celui du traducteur. La t~iche n'dtait pas aisde; il fallait rendre en alexandrins ce qui avait dt~ compos~ de m~me, afin de laisser aux sentences non seulement leur saveur, mais aussi leur forme d'dpigrammes-proverbes. I1 faut dire que la r~ussite est totale. Le P~lerin Ch~rubinique est en m~me temps un ouvrage ddfinitif, car on ne volt pasce que pourrait apporter une nouvelle traduction, une prgsentation du texte original different, ou un nouveau recueil de notes--ces derni~res ~tant ici d'une grande ampleur. C'est un ouvrage important, non seulement pour le germaniste, mais aussi pour l'historien des litt~ratures, et celui des religions. ANTOINE F~IVRE The Sense oj Decadence in Nineteenth-Century France. By Koenraad W. Swart. (Archives Internationales d'Histoire des Idles, 7; The Hague : M. Nijhoff, 1964. Pp. xi + 272. Gld. 27.50.) "Seek and ye shall find!" Scholars have generally followed this injunction and found in history pretty much what they set out to discover. For a long time, the nineteenth century was seen as an age of progress, its own self-image seeming to bear this out. More recently our own concern with decadence has led us to discover similar views in earlier times. After A. E. Carter, 1 Professor Koenraad Swart has given us The Sense o] Decadence in NineteenthJCentury France (The Hague : 1964), the seventh volume to appear in Martinus Nijhoff's International Archives of the History of Ideas. This is a broader chronicle than Carter's. It presents the antecedents of the idea of decadence from antiquity to the French Revolution, its modern forms rooted in a diversity of romantic reactions, its fin-de-si~cle culmination and its (temporary) waning before the brief affirmative revival that preceded World War I. In terms of present preoccupations, this is a timely book. A solid concluding chapter sketches "the foreign perspective," in which French developments appear as part of a broader context. The study provides a mine of information, a convenient companion and counterindicator to Bury's Idea o] Progress. Why, then, is it a dull and unsatisfactory book ? In the first place because, having suggested the existence of another dimension to the histoire de grand-papa, the history of ideas cannot be written as, simply, another version of the serial chronicle of events. It...

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