Abstract

This essay seeks to rationalize and explain the evolution of medical rhetoric in Cité libre by looking at trends in the journal's use of tropes of illness and disease. Through a combination of broad content analysis and close readings, it contrasts how individual metaphors create the impression of a sickening nation and the manner in which these metaphors collectively, albeit paradoxically, act as a national allegory of cure for mid-twentieth-century Quebec's social ills in general, and specifically for its pathological inferiority complex. By examining how the journal uses medical metaphors and specifically how the writers employed the trope of the body politic to illustrate Quebec's national failings, the essay demonstrates how Quebec challenges the rhetorical stability of the age-old metaphor as it attempts to solve, but also creates, problems within Quebec's articulation of its own nationhood.

Abstract

Le présent article discute l'évolution des images d'ordre médical dans Cité libre en y examinant l'utilisation de tropes liés aux maladies. Combinant analyses générales du contenu et lectures approfondies, l'article montre la façon dont, individuellement, les métaphores créent l'impression d'un Québec malade du milieu du XXe siècle, et collectivement, servent paradoxalement d'allégorie nationale de guérison des troubles sociaux en général et, en particulier, du complexe pathologique d'infériorité de sa nation. En examinant l'usage des métaphores d'ordre médical dans la revue et, particulièrement, les tropes du corps politique pour illustrer les défaillances du Québec en tant que nation, l'article démontre que le Québec de l'époque se servait de l'équilibre textuel offert par les réseaux de métaphores pour prétendre résoudre des problèmes dans l'articulation de son autonomie en tant que nation et, ce faisant, en créait.

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