Abstract

This essay addresses the multiple and interlocking ways in which the criminalization and racialization of the poor, Black community of Africville, Nova Scotia, contributed centrally to its destruction by the City of Halifax during the 1960s. The essay examines a variety of dominant sources, including urban planning studies, academic projects, media reports, and city-commissioned documents that together comprise a body of racialized knowledge about Africville and Black communities in general in this era. This body of knowledge, the author argues, employs discourses of racial inferiority, criminality, and social deviance of the poor, to construct the community as a slum in need of removal.

Abstract

Cet article traite des nombreuses façons interreliées dont la criminalisation et la racialisation de la communauté noire pauvre d'Africville en Nouvelle-Écosse dans les années 1960 ont contribué à la destruction de son habitat par la municipalité de Halifax. L'article examine un ensemble de sources principales, y compris des études d'urbanisme, des projets d'universitaires, des rapports de médias et des documents rédigés à la demande de la municipalité, lesquels forment un ensemble de connaissances racialisées sur Africville et les communautés noires en général durant cette période. L'auteure affirme que cet ensemble de connaissances est formulé en des discours d'infériorité raciale, de criminalité et de déviance de la population noire pauvre afin de construire cette communauté comme vivant dans un habitat insalubre, qui doit donc être éliminé.

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