Abstract

This essay examines changing public opinion on a contentious political topic in the province of Alberta, namely, the two waves of “welfare reform” initiated by the Conservative government from the mid-1990s onwards. Province-wide public opinion data collected in 1995 and 2004 are compared to determine whether support for government spending on social assistance decreased following a decade of Conservative government preoccupation with deficit/debt reduction, or increased because the deficit had been eliminated, the provincial debt was about to be cleared, and the government began asking how budget surpluses should be managed. We find that support for social assistance increased, substantially, and among all population sub-groups. In fact, even back in 1995, there was surprisingly little support for cuts to welfare spending. The implications of this disconnect between public preferences and government policies for low-income Albertans and other citizens are discussed.

Abstract

Cet essai se penche sur le changement de l’opinion publique sur un sujet politique controversé dans la province de l’Alberta, à savoir, les deux vagues de la « réforme du bien-être social » instaurée par le gouvernement conservateur à partir du milieu des années 90. Les données de l’opinion publique recueillies à l’échelle de la province en 1995 et en 2004 ont été comparées en vue de déterminer si le soutien financier du gouvernement en matière d’aide sociale a diminué après une dizaine d’années avec au pouvoir, un gouvernement conservateur soucieux de réduire le déficit/dette, ou s’il a augmenté en raison de l’élimination du déficit, la dette provinciale étant sur le point d’être réglée et le gouvernement ayant commencé à demander comment gérer les excédents budgétaires. Les auteurs constatent une augmentation considérable de ce soutien à l’aide sociale et ce, parmi tous les sous-groupes de la population. De fait, on constate avec étonnement, que même en 1995, peu de soutien était apporté aux réductions des dépenses de bien-être social. Les implications de cette séparation entre les préférences publiques et les politiques gouvernementales pour les Albertains à faible revenu, et les autres citoyens, font l’objet d’une discussion.

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