Abstract

This article draws attention to the scope and significance of the Registers of Liberated Africans, which were recently retraced in the Public Archives of Sierra Leone after a period of neglect. These registers, spanning the period between 1808 and 1819, provide details of the names and physical characteristics of the first groups of “recaptives” released at Freetown by royal naval patrols in the immediate aftermath of British abolition of the slave trade. This evidence, when combined with other categories of records generated by colonial administrators, offers a rare opportunity to reconstruct biographical information about enslaved Africans after their release from slaving vessels. The methodology discussed in this article demonstrates how nominal linkage across diverse categories of records surviving in Sierra Leone and Britain makes it possible to trace aspects of the subsequent movements of individuals after their cases had been adjudicated by the Vice Admiralty Court at Freetown.

Cet article attire l’attention à la portée et à la signification des Registres des Africains Libérés, récemment retrouvés aux archives publiques de Sierra Leone après une période d’abandon. Ces registres, qui couvrent la période entre 1808 et 1819, fournissent des détails des noms et des traits physiques des premiers groupes de libérés repris aux négriers et débarqués à Freetown par la flotte anglaise à la suite de l’abolition de la traite negrière. Ces preuves, réunies aux données supplémentaires générées par les fonctionnaires coloniaux, fournissent une rare occasion de reconstruire les détails biographiques des esclaves africains après leur libération des navires négriers. La méthodologie décrite dans cet article montre qu’à travers les diverses catégories de documents survécus en Sierra Leone et en Grande Bretagne il est possible de retracer les mouvements ultérieurs de ces individus après la décision juridique sur leur cas par la cour de Freetown.

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