Abstract

Do historians have an ethical duty to the dead? Using the context of the history of North American freak shows in the twentieth century in general and a photograph of "the Elephant Skinned Boys" in particular, this article explores the knot of historical practice, ethics, and the politics of archiving and publishing to question whether or not historical practice may perpetuate vulnerabilities and inequities. The fragments of archival documents can raise important ethical questions of vulnerability, reproduction, and historians’ complicity in the legacies of vulnerability and unequal power relations.

Abstract

Les historiens ont-ils des règles de déontologie à respecter à l’égard des morts? Se plaçant de manière générale dans le contexte de l’histoire des spectacles nord-américains où l’on montrait des phénomènes au cours du XXe siècle et utilisant en particulier une photographie des « Elephant Skinned Boys » (garçons à la peau d’éléphant), l’auteure se penche sur les liens entre la pratique historienne, la déontologie et la politique d’archivage et de publication pour se demander si la pratique historienne ne perpétuerait pas des vulnérabilités et des inégalités. Les fragments de documents d’archives soulèvent parfois d’importantes questions de déontologie concernant la vulnérabilité, la reproduction et la complicité des historiens dans la perpétuation de la vulnérabilité et de l’inégalité des relations de pouvoir.

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