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188 EIGHTEENTH-CENTURY FICTION 5:2 Voltaire's Candide, the Garens passages from the Nouvelle Héloïse, Millenium Hall, and Munster village. This study's strength—its encyclopedic, compendious nature—is concomitantly its weakness. Racault attempts for tiie temporal period and for the countries chosen what Frank and Fritzie Manuel somehow accomplished in the magisterial Utopia and Utopian Thought in the Western World (1979). A tremendous amount of information, certainly, is to be found within the 830 pages of his study. The reader will discover titles and names that have received scant recognition or short shrift elsewhere, and for the information that has been so painstakingly gathered, L'Utopie narrative en France et en Angleterre, 16751761 is a valuable contribution in its own right. The study's weakness is the encyclopedic nature of its structure. There is no synthesis of the issue to be gleaned here, no sweeping awareness of the topos as an idea which surely impregnated European letters from More, through Campanella, Fénelon, and all the others, culminating in Rousseau's prescient understanding that, in the end, Utopia is at best of fleeting duration. As a source of valuable information, Jean-Michel Racault's weighty volume will contribute much to our own knowledge of the facts surrounding the issue. As a match for the erudition and primordial synthesis found in the Manuel volume, however, this study falls short of the mark. James F. Jones, Jr Southern Methodist University Charles Dédéyan. Télémaque ou la liberté de l'esprit. Paris: Librairie Nizet, 1991. Dans ce gros livre, Charles Dédéyan veut nous présenter une étude d'ensemble sur le Télémaque de Fénelon: après des aperçus sur le milieu et les prédécesseurs de l'auteur, il analyse la composition de l'œuvre, son contenu, ses sources, puis il s'attache en une suite de chapitres aux personnages, hommes, femmes, et dieux; aux idées exprimées par Fénelon en morale, en religion, en politique, en économie; enfin à l'art, au style, et à la fortune du Télémaque. On aura reconnu dans ces grandes lignes la composition traditionnelle des études littéraires françaises, allant de l'homme à l'œuvre, des sources de l'œuvre à sa fortune, du fond à la forme. Cet ouvrage a en effet les caractères d'un cours universitaire. Cependant, dans un cadre conventionnel peuvent s'exprimer des méthodes originales, apparaître des vues neuves et personnelles. Or le lecteur se trouve ici assez vite déçu. La présentation matérielle laisse fort à désirer, au point qu'on doute que l'auteur ait relu ses épreuves. Nous ne relèverons pas d'innombrables coquilles, des noms propres déformés: Despauters (p. 13); Valrus pour Valens (p. 58); les Gronovins [fie] (p. 59 n. 10); Feydit pour Faydit (p. 289), etc. La bibliographie est elle-même approximative, et des noms, des dates, des mots y sont déformés: simplification pour signification (p. 341, ligne 3), etc. Les références sont quelquefois vaines: Saint-Simon, Mémoires (p. 47 n. 7), ou incompréhensibles: "Voir Œuvres" (p. 127). Enfin, les transcriptions des textes anciens parfois étranges: dans celle du Discours sur le poème épique de Ramsay, l'imprimeur n'a pas rendu par "s," mais par "f," le "s" imprimé du XVIIIe siècle qui ressemble à un "f' sans barre transversale! Ces innombrables négligences, dont il serait cruel de donner la liste, pourraient être compensées par la qualité de l'étude elle-même. Or ici encore nous sommes déçus. REVIEWS 189 Combien d'à peu près dans les développements!: Port-Royal apparaît comme "corporation enseignante" (p. 13); Saint-Sulpice est dit "Grand Séminaire de Paris" (p. 44); ce qui est donné comme particularité du vocabulaire de Télémaque est d'usage absolument général au XVIIe siècle—d'abord au sens &aussitôt (p. 150)—mais ailleurs, les authentiques archaïsmes de la langue de Fénelon ne sont pas signalés: il est vrai qu'ils ne peuvent se déceler que par une minutieuse...

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