Abstract

Thomas Pynchon’s Vineland depicts an America moving inexorably toward what Gilles Deleuze calls a “control society,” one where intangible power structures enmesh agentless subjects. This article elaborates on the ways radical politics must be met by an equally revolutionary reconceptualization of the body. While, in Vineland, the activist film collective 24fps attempts to resist governmental power, their instrumentalization of their media technology (the film camera) leads to their own appropriation by hegemonic forces. Instead, it is the Thanatoids, liminal creatures inextricably linked with the television, who disrupt the control apparatus and present both a resistant (post)human body and a revolutionary new politics.

Abstract

L’oeuvre Vineland de Thomas Pynchon décrit une Amérique qui s’avance inexorablement vers ce que Gilles Deleuze appelle une « société de contrôle », où les structures immatérielles du pouvoir s’enchevêtrent avec des sujets sans agents. Le présent article discute des façons dont les politiques radicales doivent s’associer à une nouvelle conceptualisation également révolutionnaire de l’organisme. Tandis que, dans Vineland, les activistes des films 24fps tentent de résister au pouvoir des gouvernements, l’instrumentalisation de leurs plateformes de la technologie des médias (la cinécaméra) entraîne leur propre appropriation par le truchement de forces hégémoniques. Ce sont plutôt les Thanatoïdes, des créatures liminaires liées de façon inextricable à la télévision, qui dérangent l’appareil de contrôle et présentent à la fois un corps (post)humain résistant et une nouvelle politique révolutionnaire.

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