Abstract

This paper examines the function of humour in the diary of Alice James, specifically its relation to her project of self-authorship and her desire to subvert the debility inflicted by the sympathetic gaze. By discussing her illness in terms of its status as a disability and noting the intersections between disability studies and humour theory, I am able to explore the transgressive and transformative potential of James’shumour as she simultaneously performs and rejects the terms of her own abjection. While many critics take note of the peculiar comedic tone that James adopts in her discussions of traditionally grave subjects, very few attach any significant meaning to this essential aspect of the text. This paper seeks to suggest that James belongs to a tradition of disability humour that attempts to reclaim the speaker’s own subjective experience with suffering through a combination of the tragic and the comic.

Abstract

Le présent article jette un coup d’oeil sur la fonction de l’humour dans le journal personnel d’Alice James, et en particulier sur sa relation à son projet comme auteur propre, ainsi que sur son désir de renverser l’effet débilitant infligé par les regards empreints de pitié. En parlant de sa maladie comme un état de limites fonctionnelles, en explorant les intersections entre les études sur la condition des personnes handicapées et la théorie de l’humour, il m’est permis d’évaluer le potentiel de transgression et de transformation de l’humour d’Alice James alors qu’elle exécute et rejette à la fois les termes de sa propre abjection. Bien que bon nombre de critiques constatent le ton comique particulier qu’elle adopte dans ses discussions de sujets graves, peu d’entre eux accordent une signification importante à cet aspect essentiel du texte. L’article pourrait suggérer qu’elle appartient à une tradition d’humour visant uneincapacitéqui tentede récupérer sa propre expérience subjective de la souffrance en associant le tragique et le comique.

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