Abstract

The article argues that Percival Everett’s fiction is not fiction at all, or at least, not just fiction. It is more an attempt to hew out and work in spaces in between conventional literary categories in order not to provide answers but to provoke better questions that might be asked about his work and by extension the works of other writers as well. From here, it is not much of a leap to recognize that the lessons for reading produced by Everett’s texts translate easily into lessons for reading other, perhaps more problematic and conventionalized signifiers, like the notion of the “African American novelist” or, for that matter, any person who is not “like me,” whoever that “me” might happen to be. In other words, Everett’s novels occupy and draw our attention to the spaces in between conventional notions of literary fiction and equally conventional notions of literary theory.

Le présent article fait valoir que la fiction de Percival Everett n’est aucunement de la fiction, ou, du moins, pas seulement de la fiction. Elle est davantage une tentative de façonner et de travailler dans des espaces entre des catégories littéraires classiques, afin non pas de fournir des réponses, mais de provoquer d’autres questions qui pourraient être posées sur cette oeuvre et aussi par extension sur les oeuvres des autres écrivains. À partir d’ici, ce n’est donc pas un grand pas en avant que de reconnaître que les leçons pour lire les textes que l’oeuvre d’Everett produit se traduisent facilement en leçons pour la lecture d’autres signifiants peut-être plus problématiques et stylisés, comme la notion du « romancier africain-américain » (African American novelist) ou, quoi qu’il en soit, pour toute personne qui n’est pas « comme moi », peu importe qui ce « moi » peut être. En d’autres mots, les romans d’Everett occupent et attirent l’attention sur des espaces entre les notions classiques de la fiction littéraire et les notions également classiques de la théorie littéraire.

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