Abstract

Percival Everett’s novel Zulus (1989) is a dark and deeply engrossing post-apocalyptic meditation on the ravages of war and its tyrannical effect on human communication, connections, and understanding. It is also a satire and a foray, both comic and deadly serious, into the grotesque realism of the tradition of Rabelais and Swift. The article examines aspects of grotesque realism and the carnivalesque through a Bakhtinian lens and explores Zulus in light of current theory concerning fat, embodiment, and what Mark Graham coins as lipoliteracy; that is, the way we “read” fat as conveying intelligible messages about bodies and food. Thus, the article embraces, yet moves beyond, standard readings of the grotesque body by exploring the materiality of the fat body as it is affected and as it affects societal standards of the corporeal.

Le roman Zulus (1989) de Percival Everett est une méditation post-apocalyptique sombre et tout à fait prenante sur les ravages de la guerre et son effet tyrannique sur la communication entre les humains, leurs relations, et leur compréhension. C’est aussi une satyre et une excursion, à la fois comique et tout à fait sérieuse, dans le réalisme grotesque de la tradition de Rabelais et de Swift. L’article examine les aspects du réalisme grotesque et le caractère carnavalesque à travers une lentille bakhtinienne et explore Zulus à la lumière de la théorie actuelle en matière de surcharge pondérale, de forme du corps, et de ce que Mark Graham appelle lipolittératie; c’est-à-dire, la façon dont nous « déchiffrons » cette surcharge comme véhiculant des messages compréhensibles au sujet du corps et de la nourriture. Ainsi, l’article englobe, tout en allant au-delà, les lectures standard du corps grotesque, et en explore la matérialité des effets sur le corps obèse et ses effets sur les normes sociétales du corporel.

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