Abstract

The article brings together two novels that were published twenty years apart Percival Everett’s Walk Me to the Distance and Wounded. Although, of course, the two stories are marked by the different social concerns of their different periods, there is a clear thematic continuity that links them. Beyond each story’s particular journey, each is haunted by violence under several guises. No story speaks its author’s words or mind-set directly. Art is no didactic exercise. The article suggests, nevertheless, that fiction is a confrontation between endogenous forces (the author’s own stand) and various exogenous forces, ways, and attitudes the author declines to share.

Le présent article porte sur deux romans publiés à vingt ans d’intervalle : Walk Me to the Distance et Wounded de Percival Everett. Bien que, évidemment, les deux histoires soient marquées par les préoccupations sociales différentes de leurs périodes différentes, elles sont reliées par une continuité thématique claire. Au-delà du voyage particulier de chaque histoire, chacune est hantée par la violence sous plusieurs formes. Aucune d’elles ne traduit directement les mots ou l’état d’esprit de l’auteur. L’art n’est certainement pas un exercice didactique. L’article suggère néanmoins que la fiction est une confrontation entre des forces endogènes (la position propre prise par l’auteur) et diverses attitudes, façons, et forces exogènes que l’auteur refuse de partager.

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