Abstract

What methodologies are required for auto/biography studies to take the popular seriously? This paper will offer a methodology for reading auto/biographical discourse and narrative in a medium of alternative media production, the personal zine. The methodology exemplified in this paper will seek to find synthesis between Gabrielle Helm’s call for seriousness and Chris Atton’s assertion that, in the case of much alternative media, “mundanity is all there is.”

While canonized forms of auto/biography encourage the contemplation of the exceptional, an engagement with the popular inevitably involves an encounter with the banal. Offering an interpretation of the use of lists in a selection of personal zine narratives, I will examine different types of lists and their deployment as a discourse of autobiography. The list will be positioned as means of gesturing both towards the author’s possession of particular (sub)cultural capital and as a narrative strategy used to acknowledge the complex dynamics which exist between the self and the popular.

Quelles sont les méthodologies nécessaires pour que les études auto/biographiques prennent le populaire « au sérieux »? Le présent article propose une méthodologie permettant de lire le discours et l’auto/biographique dans un médium parmi les médias de substitution, le fanzine. La méthodologie donnée en exemple dans le présent article cherche à faire la synthèse de l’appel au sérieux de Gabrielle Helm et de l’assertion de Chris Atton qui indique que, dans le cas de plusieurs médias substituts, « le prosaïque, c’est tout ce qu’il y a »

Bien que des formes canonisées d’auto/biographies incitent à la contemplation de ce qui est exceptionnel, un engagement avec le populaire signifie inévitablement une rencontre avec le banal. J’offre une interprétation de l’utilisation de listes de récits de fanzines sélectionnés et j’examine différents types de listes et leur déploiement comme discours sur l’autobiographie. La liste servira de moyen gestuel à la fois vers la possession d’un capital (sous)culturel particulier d’un auteur et comme stratégie de récit pour comprendre la dynamique complexe qui existe entre le soi et le populaire.

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