Abstract

Cet article s’intéresse à l’effet qu’a la prise en compte explicite de l’interaction entre les dépenses de fin de vie et la baisse de la mortalité sur la projection des dépenses de santé. S’appuyant sur les données québécoises et les taux de mortalité de 20 groupes d’âge au cours de la période 1998–2009, un modèle économétrique est construit afin de distinguer les dépenses publiques de santé courantes de celles de fin de vie. L’analyse révèle que la prise en compte de ces éléments fait diminuer le taux de croissance annuel moyen des dépenses de santé au cours de l’horizon 2009–2056 de 0.19 à 0.23 point de pourcentage, entrainant une projection des dépenses publiques de santé en 2056 de 8.4 à 10.3 pourcent inférieure, indépendamment des autres déterminants.

Abstract

This paper examines health-care spending projections when the interaction between end-of-life care expenditures and declining mortality is taken explicitly into account. Based on Quebec’s historical public health-care spending data and mortality rates for 20 age groups over the period 1998 to 2009, an econometric model is developed with the aim of differentiating “ordinary” health-care spending from end-of-life care expenditures. Numerical simulations reveal that the average annual growth rate of future health-care spending projected over the period 2009–2056 diminishes by about 0.19 to 0.23 percentage points. This implies a cumulative health-care savings of about 8.4 to 10.3 percent in 2056, independent of other health-related factors.

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