Abstract

Dans cet article, j’analyse les tendances qui caractérisent les différences de salaires annuels entre Autochtones et Non-Autochtones, les causes de ces différences et la façon dont les Autochtones qui vivent dans des réserves sont pénalisés en matière de salaires annuels. Je considère trois causes de ces différences : le nombre de semaines travaillées, le salaire hebdomadaire selon diverses caractéristiques et le rendement de ces caractéristiques. Mes résultats indiquent que les différences de salaires entre les Autochtones et les Métis ont diminué grâce aux nombres de semaines travaillées qui tendent à s’égaler parmi les deux groupes. Les différences de salaires à la baisse des Autochtones qui vivent dans des réserves ont augmenté, possiblement à cause de la variation du pourcentage d’Autochtones vivant hors d’une réserve. Par ailleurs, j’analyse l’importance du rôle des impôts et des transferts comme moyen de réduire ces différences; j’observe que, si les impôts et transferts n’éliminent pas la plupart des inégalités, ils ont pour résultats que les femmes qui vivent dans des réserves ne sont pas pénalisées en matière de salaires.

Abstract

I investigate the trends and sources of the Aboriginal/non-Aboriginal annual earnings gap and the on-reserve annual earnings penalty. Three sources of these gaps are considered: differences in weeks worked, weekly earnings due to characteristics, and returns. I find that earnings differences between non-Aboriginals and Métis have declined due to convergence in the number of weeks worked. The on-reserve weekly earnings penalty has increased, possibly due to the changing proportion off-reserve. My study also examines the importance of taxes and transfers in reducing the earnings gap. While they do not eliminate most inequities, measured taxes and transfers eliminate the on-reserve earnings penalty for women.

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