Abstract

En 2001, l’Alberta a mis en place une politique, la First Nations Gaming Policy, qui permet aux Autochtones de construire des casinos dans les réserves, mais qui stipule que 30 % des revenus du jeu réalisés par ces casinos doivent être versés au gouvernement qui les utilise ensuite à des fins caritatives dans la province. Durant les six années qui ont suivi l’ouverture du premier casino sur une réserve, presque toutes les nations autochtones ont continué de subir un retard, sur le plan socio-économique, par rapport au reste de la population albertaine ; et les organisations caritatives provinciales, pour leur part, dépendent de plus en plus des revenus des casinos des réserves. Dans cet article, nous analysons l’impact des cinq casinos autochtones provinciaux sur les communautés où ils sont implantés, ainsi que les sommes que les prétendus bénéficiaires de ces casinos perdent en fait chaque année à cause de la règle qui leur impose de verser 30 % des revenus au gouvernement.

The province of Alberta implemented the First Nations Gaming Policy in 2001, permitting First Nations to construct reserve casinos. A policy provision insisted that First Nations turn over 30 percent of casino gambling revenues to Alberta for use by provincial charities. In the six years since the first reserve casino opened its doors, almost all provincial First Nations continue to lag behind mainstream Alberta society from a socio-economic perspective, while provincial charitable organizations have increasingly come to depend on reserve casino gambling revenues. This research examines the impact of the five provincial First Nations casinos in First Nation communities and the revenues these purported beneficiaries are losing annually through the 30 percent provincial allocation.

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