Abstract

Dans le présent article, les auteures se servent de la récente décision de la Cour suprême du Canada dans l’arrêt R. c DAI pour examiner la question de la compétence des femmes ayant une incapacité mentale à témoigner dans des causes d’agression sexuelle. Les auteures appuient la décision majoritaire de la Cour, mais elles remettent en question certains motifs, notamment le fait qu’on assimile les femmes avec une incapacité mentale à des enfants. Les auteures étudient quels types de questions sont désormais appropriées dans une enquête sur la compétence et se demandent s’il est pertinent, dans ce genre d’enquête, de recourir à des témoins non spécialisésetà des témoins experts. Elles soutiennent que le témoignage des femmes capables de communiquer est une étape de plus pour aider l’appareil judiciaire criminel à répondre au taux élevé d’agressions sexuelles contre des femmes ayant des incapacités mentales.

Abstract

In this article, the authors use the recent Supreme Court of Canada decision in R. v DAI to examine the issue of competence to testify in sexual assault prosecutions for women with mental disabilities. The authors support the outcome reached by the majority of the Court but raise questions about some of the reasoning, including the equation of women with mental disabilities with children. The authors examine what types of questions are now appropriate in a competence inquiry and raise cautions with respect to the reliance on lay and expert witnesses to assist in the competency inquiry. It is argued that allowing women to testify who can communicate their evidence is a small step towards enabling the criminal justice system to respond to the high rate of sexual assault against women with mental disabilities.

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