Abstract

The Michif language, while distinct from both Cree and French, combines a largely French-based nominal complex with a largely Cree-based verbal system. The syntax of negation cuts across these dimensions. Declarative sentences in Michif show the Cree-based negator namô and the French-based interchangeably. (This is also the only context for pas.) Imperatives, by contrast, demand the Cree-based êkâ (ya) exclusively.

In subordinate clauses, Michif permits either êkâ or . In Cree, all such constructions require the deontic negator êkâ. The integration of the two Cree-based negation types and the French-based and pas into a single new system in Michif poses not only problems of constituency and syntactic analysis. It also raises once again the thorny question of balance: Is the imbrication of Cree and French symmetrical, or is one of the two languages dominant?

La langue michif, bien que distincte à la fois du cri et du français, réunit dans ses structures grammaticales un complexe nominal s'inspirant en grande partie du français et un complexe verbal principalement d'inspiration crie. La syntaxe de la négation du michif touche aux deux dimensions. Dans les phrases déclaratives en michif, on trouve de façon interchangeable les particules de négation namô, qui vient du cri, et , qui vient du français. (C'est aussi le seul contexte où l'on trouve pas). Par contre, les impératifs exigent exclusivement le mot cri êkâ(ya). Dans les subordonnées, le michif permet êka ou . En cri, toutes les constructions de ce type exigent la particule de négation déontique êkâ. L'intégration des deux types de négation cris et ceux du français et pas dans un nouveau système unique en michif pose des problèmes d'analyse syntaxique et des constituents. Cette intégration soulève également à nouveau la question épineuse de l'équilibre : l'imbrication du cri et du français, est-elle symétrique, ou y a-t-il domination de la part de l'une ou de l'autre?

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