Abstract

Antidiscrimination legislation is the vehicle most commonly used by communities to demand equality, but how should such law best be employed? In this article, the Ontario Human Rights Tribunal decision in Hogan v. Ontario (Health and Long-term Care) is examined in relation to the removal of sex reassignment surgery from the Alberta Healthcare Insurance Plan in order to better understand the legal strategies designed to remedy different kinds of discrimination. This article argues that trans issues (involving people who identify as transgender, transsexual, or trans) ought not to be seen as additions to gay and lesbian issues legally or politically. Moreover, this article demonstrates that the fight for formal inclusion in legislation as a discrete or insular minority should be rejected by trans activists, as other legal strategies are better positioned to combat the processes of transphobia, thus potentially offering important steps towards substantive equality.

La législation sur l’antidiscrimination est le véhicule le plus couramment utilisé par les communautés pour demander l’égalité, mais comment une telle législation pourraitelle être employée le mieux possible? Cet article examine la décision prise par le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario dans Hogan c. Ontario (Santé et Soins de longue durée)en ce qui concerne le retrait de l’inversion sexuelle chirurgicale du Régime de l’assurance-maladie de l’Alberta afin de mieux comprendre les stratégies juridiques conçues pour remédier aux différentes sortes de discrimination. Cet article soutient que les questions de trans (incluant les personnes qui s’identifient comme transgenre, transsexuelle ou trans) ne devraient pas être considérées comme des ajouts à celles concernant les gais et les lesbiennes, juridiquement ou politiquement. De plus, cet article montre que le combat pour une inclusion officielle dans la législation en tant que minorité distincte ou isolée devrait être rejeté par les activistes trans, car il existe d’autres stratégies juridiques davantage en mesure de combattre les processus de transphobie, ce qui constituerait ainsi une importante avancée vers une égalité réelle.

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